dimanche 15 décembre 2013

Reconsidérons la valeur associative" Article d'Actu Elus locaux

Découvrez le dernier article de François Jégard sur le thème "Reconsidérons la valeur associative" dans le dernier numéro d'actu Elus locaux édité par le Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts-comptables.


Lire l'article dans son intégralité

lundi 11 novembre 2013

Petits précis sur l'évaluation de l'impact social

La recherche de l'impact social est une manière de reconsidérer la valeur des organisations ayant une vocation pas uniquement financière. le petit précis sur l'évaluation de l'Impact social permet de remettre en perspective les objectifs non financiers des entités

proposé par l'Avise, l'Essec et le Mouves, ce petit précis est assez pédagogique: A lire !


Retrouvez-le en ligne à cette adresse :
Et en version PDF ici :

lundi 4 novembre 2013

Le thésaurus Bercy 2 vient de paraître...

Les Thésaurus-Bercy V2 vient de paraître !

Il s'agit de l'actualisation du référentiel français de mesure de la valeur extra-financière et financière du
capital immatériel des entreprises

un ouvrage incontournable disponible sur le site de l'observatoire de l'immatériel


http://www.observatoire-immateriel.com/ 

dimanche 4 décembre 2011

Quelle est la valeur immatérielle de votre entreprise ?

Suite à la publication par l'Observatoire de l'Immatériel du référentiel Thésaurus Bercy remis le 7 octobre 2011 à au ministre des Finance par le président de l'Observatoire, Le cabinet JEGARD participait à une formation pratique à l'utilisation de ce thésaurus pour valosiser les entreprises. 
Cette méthodologie de valorisation des entreprises est un excellent complément aux techniques traditionnelles de valorisation financière des performences futures.
  

vendredi 7 octobre 2011

Actifs immatériels : Publication du "Thésaurus Bercy".

A l'occasion du symposium international sur les actifs immatériels, l'observatoire de l'immatériel présentait "Le thésaurus Bercy" qui est le Référentiel français de mesure de la valeur extra-financière et financière du capital immatériel des entreprises. François JEGARD représentait l’Institut Français des experts-comptables à cette manifestation.

jeudi 20 janvier 2011

2011.... et si nous reconsidérions la valeur !

Conférence du 19 janvier 2011

A l'occasion des 50 ans du Cabinet JEGARD
nous avons réunis à l'Espace du Centenaire (Paris 12eme) 200 personnes autour du thème :


Trois thèmes majeurs ont été abordés :

RECONSIDERER LA VALEUR

OU COMMENT ALLER Au-delà de la performance financière ?

Avec l’éclairage de


Patrick Viveret, Philosophe conseiller maître honoraire de la Cour des Comptes et auteur du livre « Reconsidérer la richesse »


et les interventions de


Geneviève Ferone, Directrice du Développement Durable du groupe Véolia, trésorière de l’association Agrisud, spécialiste de la notation extra-financière.


Intervention vidéo


de Jean Marc Borello, Président du mouvement des entrepreneurs sociaux et Délégué général du groupe SOS


Jacques Huybrechts co-fondateur du réseau des entrepreneurs d’avenir



COMMENT PROLONGER VOTRE OBJET SOCIAL

PAR LE PLACEMENT ETHIQUE

DE VOTRE TRESORERIE

Sujet introduit par Franck Naccache, Associé du cabinet JEGARD


Avec


François De Witt, Président de l’association Finansol


Philippe Leconte, Président du conseil de surveillance


de la société financière « La Nef »


Alain FONTAINE- Délégué Général – Emmaüs International


--



FINANCE PUBLIQUES

ET DEVELOPPEMENT DURABLE

CONVERGENCES ET CONTRAINTE !

avec les témoignages de


Jean Arthuis, Sénateur et Président de la Commission Finance du Sénat


et


René Ricol, Commissaire général à l’Investissement

(Cliquez ICI pour la vidéo de leur intervention)



L’ensemble de la soirée sera co-animée par François JEGARD et Catherine SAGE

Editorial


Mesdames, Messieurs,


A l’occasion du 50ème anniversaire de notre cabinet, nous sommes heureux de vous réunir pour explorer ensemble de nouvelles voies d’analyse et de pilotage de la valeur de vos organisations.


En tant que dirigeants d’association ou de fondation, vous êtes toutes et tous des porteurs de sens. C’est au non de valeurs, culturelles, sociales, médicales, éducatives, politiques, religieuses ou philosophiques, ou tout simplement animés par un sens aigu de l’altruisme, que vous œuvrez au cœur de vos organisations pour le bien commun.


Alors, lorsque nous vous appelons à « reconsidérer la valeur », vous pouvez être étonnés, surpris ou choqués que nous nous immiscions sur un terrain qui est le vôtre et à priori pas le nôtre !


Nous écrivons, sur la plaquette de présentation de notre cabinet « Vous pouvez compter sur nous, pour sécuriser votre information financière et améliorer vos performances ». Alors pourquoi diable vouloir s’exprimer sur le terrain des valeurs ?


Nous vivons en fait une période étonnante où la recherche de sens transcende les organisations tant lucratives que non lucratives. Les sociétés cotées doivent, depuis la loi NRE(*) de 2001, compléter leur rapport de gestion d’indications en matière de développement durable. Depuis juillet 2010, la loi Grenelle 2 de l’environnement impose et étend cette obligation aux entreprises de plus de 500 salariés (**). Les appels d’offres, ainsi que les appels à projet qui voient le jour comportent tous désormais un volet « développement durable » ou « Responsabilité sociétale » ou vos organisations, comme la nôtre, sommes invitées à nous prononcer sur notre politique de développement durable. La pondération de ces sujets dans la décision finale des donneurs d’ordres devient de plus en plus significative.


Mais de quoi s’agit-il en fait ? Pourquoi des organisations comme les vôtres, qui pour certaines sont déjà reconnues d’utilité publique ou reconnues de bienfaisance, doivent se préoccuper de « développement durable » ou de «responsabilité sociétale » ?


Vos associations et fondations sont, comme nous, des acteurs économiques et sociaux à part entière. Face aux enjeux écologiques et sociaux mondiaux, nous comprenons que nous devons tous revoir nos schémas de développement.


Nos intervenants de ce soir expliquent cela magnifiquement dans deux ouvrages de référence : « 2030, Le krach écologique » de Geneviève Ferone et « reconsidérer la richesse » de Patrick Viveret, dont je vous recommande la lecture.


Madame Ferone nous dit dans son ouvrage : « La réduction des émissions (de gaz à effet de serre) doit être avant tout un engagement immédiat, collectif, contrôlé et quasiment permanent compte tenu du phénomène d’inertie et du seuil critique que nous avons atteint ». Elle nous précise aussi que cela passera par « une désintoxication massive (…) des énergies fossiles et pas seulement du pétrole. » Enfin elle ajoute que le scénario vertueux de l’anticipation ne se réalisera pas. Il est trop tard ! Nous allons vivre le scénario de l’urgence » et puis pour nous réveiller si cela est encore possible, Mme Ferone nous précise que nous sommes « tous schizophrènes ». Nous savons maintenant qu’il faut agir, mais nous n’avons pas encore mis en place les modes de vie qu’impose cette situation d’urgence pour notre « communauté de destin ».


Concrètement, comment doit-on s’y prendre ? Vous savez les comptables sont plutôt des hommes et des femmes concrets. Quand Monsieur Jean Arthuis, Président de la Commission des Finances nous dit : « le développement durable de notre pays commence par le désendettement de l’Etat » pour ne pas alourdir les poids budgétaires de la dette pour les générations futures, ça nous parle !


Quand Patrick Viveret nous explique qu’il faut comprendre le terme « valeur » dans son acception d’origine qui veut dire « Force de vie » et que nous devons être très attentif à la fragilité du corps social de nos sociétés, nous l’entendons. Quand il nous dit qu’il faut prendre en compte, dans les décisions publiques, le critère de « soutenabilité », nous entendons ce discours. Mais que pouvons nous faire concrètement dans nos organisations professionnelles et sociales ? Nous lui poserons la question.


René Ricol, Commissaire général à l’investissent auprès du Premier Ministre, nous dit quant à lui que les investissements d’avenir doivent répondre non pas à nos besoins mais à ceux de nos enfants, nous le comprenons. Le Commissaire nous dit avoir pris en comptes que nos enfants veulent vivre sur une planète préservée de la pollution, avec plus de générosité, plus de solidarité et moins d’argent roi. Mais combien d’entre vous travaillez aujourd’hui pour répondre à l’appel à projet pour les investissements d’avenir en faveur de l’économie sociale et solidaire? Nous finirons notre soirée sur ce point.

Comme vous le voyez, de toutes parts nous sommes invités à intégrer concrètement dans nos organisations une dimension sociale, environnementale, sociétale et économique à long terme dans la stratégie de nos organisations. Nous devons tous travailler la performance globale de nos organisations, si chère et depuis longtemps au Centre des Jeunes Dirigeants.

Nous estimons quant à nous, qu’il est de notre devoir de partenaire de votre performance d’adjoindre désormais à nos conseils et analyses de nature financière des avis portant sur les valeurs non financières. Les actifs immatériels sont si importants que nous ne pouvons plus les exclure de nos indicateurs de gestion. Mais il nous faut trouver des unités de mesure communes qui nous permettent de retracer la performance de vos organisations et son évolution. Ensemble nous devrions pouvoir relever ce défi.

Cette analyse nouvelle de la performance durable de vos organisations est une formidable source d’innovation et de progrès. Qu’ils soient « entrepreneurs d’avenir » ou bien « entrepreneurs sociaux », militants du « développement durable » ou dirigeants responsables et visionnaires, nous avons souhaité leur donner la parole ce soir pour nous guider dans cette nouvelle aventure commune.

C’est le défi que nous nous sommes lancés à l’occasion de ce 50ème anniversaire du cabinet JEGARD, pour préparer les 50 ans à venir. Nous vous remercions de participer avec nous à cette réflexion.


François Jégard

Expert-comptable

Commissaire aux comptes


(*) NRE Nouvelles Régulations Economiques (**) décret à paraître prochainement.

mercredi 19 janvier 2011

Témoignage de Jean Arthuis et René Ricol

A l'occasion des 50 ans du cabinet JEGARD
Jean Arthuis,
Président de la Commission des Finances du Sénat
et
Réné Ricol,
Commissaire Général à l'Investissement
auprès du Premier Ministre,
ont répondu aux questions de François JEGARD sur le thème :

FINANCE PUBLIQUES
ET DEVELOPPEMENT DURABLE
CONVERGENCES ET CONTRAINTE !



Le cabinet Jégard se mobilise pour améliorer les indicateurs de pilotage...

Les indicateurs de pilotage des organisations ne peuvent se limiter au seuls aspects financiers !

Le cabinet Jégard se mobilise pour développer auprès de ses clients des indicateurs non financiers de pilotage performants et faciles à manier.

En un mot, c'est tout le capital immatériel des organisations qu'il faut mettre en lumière. Pour cela le choix des unités de mesure et la collecte de l'information reste le point d'orgue de ce travail minutieux mais particulièrement porteur de croissance et d'innovation.



Présentation des principaux acteurs du cabinet JEGARD
lors du 50ème anniversaire du cabinet

Finance responsable et solidaire

Franck Naccache, associé du Cabinet JEGARD à introduit la conférence sur l'investissement responsable et solidaire par un rappel des principales défintions

« L’investissement socialement responsable est un processus par lequel l’investisseur prend en compte les conséquences sociales et environnementales de son investissement, conséquences positives ou négatives, tout en restant dans le cadre d’une analyse financière rigoureuse. »

Les différents fonds éthiques sont :

- les fonds de développement durable : composés de valeurs bien notées par les agences de notation extra-financière

- les fonds éthiques d’exclusion : application de critères pour exclure certaines valeurs (armement, alcool, tabac, pornographie…
- les fonds de partage : leurs souscripteurs reversent une partie de leurs bénéfices à l’association caritative à laquelle le fonds est dédié.

- les produits financiers solidaires : placements servant à financer des projets d’utilité sociale (insertion, micro crédits,…)

Cette présentation a ensuite donnée lieu à un débat autour de personnes particulièrement qualifiées pour traiter le sujet.


François De Witt, Président de l’association Finansol

Philippe Leconte, Président du conseil de surveillance de la société financière « La Nef »

Alain Fontaine- Délégué Général – Emmaüs International

Débat animé par François Jégard, expert-comptable, commissaire aux comptes

Les entrepreneurs sociaux

A l'occasion des 50 ans du Cabinet nous avons demandé à Jean Marc Borello de nous présenter le mouvement des entrepreneurs sociaux.

Gaz à Effet de Serre (GES) et bilan carbone LES NOUVEAUX INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX




Bilan Carbone et émissions de gaz à effet de serre

Aujourd’hui, l’ensemble des entités quelque soit leur nature, peuvent intégrer dans leur tableau de bord des indicateurs environnementaux pour mesurer l’impact de leur activité sur l’environnement.

Pourquoi faire un bilan carbone ?

L’un des indicateurs intéressant est le volume de Gaz à Effet de Serre (GES) émis. Le réchauffement climatique est certes dû en partie à certaines causes naturelles, mais il été clairement démontré que l’activité humaine dégrade fortement les équilibres gazeux de la planète et sur-contribue à l’accélération du réchauffement climatique. Le Bilan Carbone ou l’inventaire des émissions de GES émis, ne mesure pas seulement les émissions de gaz carbonique, mais aussi celles de tous les autres GES. Le carbone est considéré de par son importance, comme un étalon de référence pour mesurer les émissions de GES. C’est pour cela que les GES émis sont exprimés en « tonne équivalent carbone » et non par simplement en « tonne carbone ».

Les émissions de GES identifiées dans un bilan carbone sont d’une part celles générées par l’entité elle-même, mais aussi celles générées par ses partenaires directs.... C’est pour cela que sous-traiter à un fournisseur des activités polluantes ne change rien au calcul des besoins de GES générés. Les GES générés pour fabriquer un produit utilisé par une entité sont intégrés dans le bilan carbone de l’entité au rythme d’utilisation du bien acquis.

L’intérêt de la mesure des GES d’une activité.

L’intérêt de mesurer l’émission des GES est de pouvoir identifier les activités les plus génératrices de GES afin de choisir des modes de production ou d’activité moins néfastes pour l’environnement. Cela permet de donner des ordres de priorité aux actions à entreprendre et de mesurer dans le temps l’impact des décisions prises. C’est pour cela que ces indicateurs ont tout à fait leur place dans les tableaux de bord de pilotage des organisations.

Nature des émissions de GES du Cabinet JEGARD.

Nous étions initialement persuadés que notre principale contribution à la dégradation de la planète était l’utilisation importante du papier. Nous avons décidé néanmoins de réaliser un inventaire des GES émis par le cabinet (exemple du site de Fontenay Sous Bois). Force à été de constater que le papier ne représentait que 4% de notre bilan carbone.


45% des GES émis par l’activité du cabinet sont générés dans les déplacements professionnels Client/cabinet et Cabinet/Domicile. 38% par l’énergie consommée (chauffage) sur l’année, 12% par le poids des GES générés pour la fabrication du matériel informatique que nous utilisons pour travailler. Seulement 4% pour le papier consommé.

Fort de ce constat nous mettons progressivement en place une politique adaptée :
- un plan de transport d’entreprise pour contribuer à limiter des GES générés par les transports (choix des implantations en fonction du réseau de transport en commun, recommandation d’éco-conduite, test de véhicules faiblement polluants….)
- Une politique d’économie d’énergie pour limiter l’énergie nécessaire pour chauffer nos locaux
- un recyclage des ordinateurs usagés auprès d’entreprises d’insertion agréées ISO 26000 pour faciliter une réutilisation de nos vieux ordinateurs et assurer un recyclage propre des composants des ordinateurs obsolètes.


Enfin pour le papier nous mettons en place un cycle de collecte sélectif et privilégions la collecte assurée par des chantiers d’insertion ainsi que l’achat de papier recyclé.

Comptabilité carbone : Vers une comptabilité des GES.

La mise en place d’une comptabilité carbone revient à enregistrer régulièrement les émissions de GES en fonction de la collecte organisée de l’information. Une fédération nationale pourra, par exemple, commencer par mesurer les GES émis à l’occasion des déplacements de ses membres, à l’occasion des assemblées générales, conseil d’administration et autres réunions de travail.

Dans ce cas la comptabilisation des notes de frais des déplacements est une bonne occasion de renseigner la comptabilité carbone qui est, soit suivie sur une comptabilité spécifique, soit intégrée comme un module analytique.


N’hésitez pas à nous demander conseil pour en savoir plus.


Allez au-delà du bilan carbone : entre réduction et compensation.

L’intérêt du bilan carbone est de mesurer les GES générés afin de choisir des modes de fonctionnement générant moins de GES. Pour la part non réductible des émissions de GES il est alors possible de mettre en place une politique de compensation carbone visant à financer des actions de lutte contre les GES sur la base d’un coût estimé de la tonne équivalent carbone.


François JEGARD
Expert-comptable
Commissaire aux comptes

Entrepreneurs d'avenir

A l'occasion des 50 ans du cabinet, nous recevions Monsieur Jacques Huybrechts fondateur du réseau des entrepreneurs d'avenir.